Pour faire de l’analyse graphique, on a besoin de plusieurs indicateurs. Le problème, c’est qu’à force d’ajouter des moyennes mobiles, une bande de bollinger (ou 2), un RSI (voire 2 avec des paramètres différents), un stochastique, un CCI, des supports, des résistances, on finit par ne plus voir grand chose sur l’écran:
Mais finalement, on n’a pas forcément besoin d’avoir autant d’informations à l’écran. Il est possible de créer des indicateurs maisons, qui permettent de résumer une situation pour savoir immédiatement si on peut envisager d’utiliser telle ou telle stratégie.
Pour faire simple, un indicateur vert qui vous dit si un ensemble de conditions sont respectées pour privilégier un achat, et un indicateur rouge qui vous dit qu’un ensemble de conditions privilégie d’alléger, d’éviter, ou de jouer à la baisse.
Il n’existe cependant pas un indicateur vert et un indicateur rouge universel. En revanche, on peut avoir défini une méthode d’investissement qui dépend de la configuration et de l’horizon de placement, et qui nous donne la démarche à suivre par rapport à un titre ou à un indice.
Une fois ces indicateurs créés, on peut facilement s’en servir pour trouver des actions qui ont des configurations intéressantes par rapport à une stratégie.
Pour aller encore plus loin, il est également possible de tester la pertinence et l’efficacité d’une stratégie en la backtestant.
Et pour finir, et aller encore plus loin, on peut même automatiser une stratégie très simplement à partir de prorealtime.
Avant d’aller à l’étape de trading automatique, je vous propose de créer par vous même un indicateur simple. Pour cela, il vous suffit de cliquer sur l’icone pour ajouter des indicateurs, puis de cliquer sur créer
Pour ajouter un indicateur comme la moyenne mobile à 20 périodes par exemple, il vous suffit d’ajouter le code suivant:
mm20=Average[20](close)
return mm20
le nom mm20 est le nom que vous donnez à l’indicateur. = est le signe permettant de signifier que vous souhaitez l’alimenter par un indicateur existant. Average signifie que vous voulez la moyenne mobile, [20] donne la période, et (close) signifie que vous souhaitez que cette moyenne soit celle du cours de clôture.
L’instruction return permet de retourner l’indicateur que vous souhaitez.
Si vous vouliez avoir la moyenne mobile 50 en plus, votre code serait le suivant:
mm20=Average[20](close)
mm50=Average[50](close)
return mm20, mm50
Vous savez maintenant comment ajouter des moyennes mobiles simples sur votre graphique, et vous vous demander à quoi cela peut servir, puisque ce sont des indicateurs que l’on a nativement dans prorealtime.
L’intérêt est que vous allez pourvoir vous en servir pour savoir créer de nouveaux indicateurs.
Par exemple, nous souhaitons avoir un indicateur qui nous signale que la moyenne mobile 20 est haussière et au dessus de la moyenne mobile 50.
Nous allons donc avoir besoin de tester si la moyenne mobile de la dernière bougie est supérieure à la moyenne mobile de la bougie précédente.
Condition1=mm20>mm20[1]
Cette ligne a pour effet d’alimenter à 1 l’indicateur Condition1 si la mm20 est supérieure à la mm20 de la bougie précédente.
Le code pourrait donc ressembler à ceci
Condition1=0
mm20=Average[20](close)
mm50=Average[50](close)
Condition1=mm20>mm20[1]
return condition1, mm50
La première ligne avec le Condition1 = 0 permet d’initiliser la donnée.
Si vous essayez ce code, vous constaterez qu’il vous indique une erreur. Prorealtime n’aime pas que l’on définisse des indicateurs et qu’on ne les utilise pas. Ce qui est bien pratique, car si on a ajouté un indicateur, c’est certainement pour l’utiliser. Cela vous évitera des erreurs si vous souhaitez programmer vos indicateurs.
Nous allons donc ajouter à Condition1 le fait que la mm20 soit supérieure à la mm50.
Et pour transformer en histogramme l’indicateur, il suffit d’ajouter style(histogram) derrière l’instruction return.
Condition1=0
mm20=Average[20](close)
mm50=Average[50](close)
Condition1=mm20>mm20[1] AND mm20>mm50
return condition1 style (histogram)
Bien évidemment, il s’agit ici d’indicateurs de base, et l’on peut aller bien plus loin. On peut par exemple déterminer le VRAI dernier plus bas, le VRAI dernier plus haut, et même travailler sur différents horizons, ce qui permet d’avoir de véritables opportunités qui tiennent compte des bonnes pratiques qu’il est difficile de respecter sans de nombreuses années d’expérience.
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