Les méthodes qui m’ont permis d’être enfin rentable en bourse #2

Etre rentable en bourse prend du temps. Beaucoup de temps si on ne s’y prend pas de la bonne manière. Et pourtant il suffit de ne pas chercher à réinventer la roue.

Seconde méthode pour gagner en bourse: Faire du swing trading

Le swing trading consiste à faire des transaction d’achat et de vente sur des titres avec une durée de quelques jours à quelques semaines.

Pour ce faire, il vous faut choisir les actions à acheter, en utilisant des critères qui ont fait leur preuve. (L’augmentation de la volatilité après une longue période de calme, augmentation des volumes sont des excellents signes). Il y a heureusement des moyens très simple de détecter ce type d’action. Ce moyen c’est l’utilisation d’un screener qui sort la liste des actions avec un fort potentiel de hausse.

Une fois que l’on a une action intéressante, avant de se décider à l’acheter (1), il faut déterminer le niveau en dessous duquel, le scénario d’achat devient caduque, et donc à partir duquel, il est préférable de sortir de position. C’est ce qui s’appelle le « stop loss » ou « stop ».

Pour déterminer ce niveau, il faut utiliser la théorie de dow. Cette théorie qui consiste à dire qu’une action monte tant que les plus haut sont de plus en plus haut, et tant que les plus bas sont de plus en plus haut. C’est le dernier plus bas qui doit servir de « stop ».

De nombreuse personnes se trompent lorsqu’elles définissent le stop, car elles sont impatientes. Un dernier plus bas n’est le dernier plus bas que lorsque on a dépassé le précédent pus haut. Un petit dessin pour illustrer?

Dans le schémas si dessus, le point B1 représente le premier plus bas, le point B2 représente le second plus bas, et le point B3 représente le 3ème plus bas.

Tant que le cours ne dépasse pas la première flèche, le point bas reste le point B1.

Tant que le cours ne dépasse pas le dernier sommet, le point bas reste le point B2.

Le point B3 ne sera un point bas que lorsque l’on aura dépassé le dernier plus haut. C’est une erreur que j’ai faite pendant longtemps, et que beaucoup de personnes font.

Afin d’arrêter le faire cette erreur, j’ai ajouté sur mes graphiques un indicateur maison qui me permet de visualiser immédiatement le VRAI DERNIER PLUS BAS.

Maintenant que nous savons que l’action est intéressante, et que nous avons un niveau en dessous duquel nous devons lâcher l’action, il nous reste à définir notre stratégie d’achat. Parfois il vaut mieux attendre que le prix monte et n’acheter que si on dépasse un certain seuil. Parfois, il vaut mieux attendre une consolidation pour acheter.

J’ai essayé pendant longtemps la stratégie consistant à acheter lorsque le cours dépasse un seuil. Malheureusement, il était fréquent que cela me fasse acheter au plus haut, et qu’une consolidation se fasse ensuite. Je me retrouvai bloqué pendant plusieurs semaines avec le titre en portefeuille. Et généralement, le trade était perdant.

J’ai donc changé de stratégie, et j’ai acheté sur retracement. Malheureusement, lorsque je faisais cela, il était fréquent que le cours s’envole sans moi. Bref une situation bien frustrante.

J’ai finalement trouvé une corrélation me permettant de définir les cas dans lesquels le retracement était préférable à l’achat au dessus d’un seuil.

Pour déterminer tout ça, il fallait pas mal d’indicateurs sur l’écran, et le graphique devenait chargé.

J’ai donc eu l’idée de remplacer les indicateurs qui me permettaient de déterminer le stop, et la stratégie d’achat par le texte indiquant toutes les données de la stratégie.

Maintenant que nous savons déterminer un prix d’achat optimal et un stop, il ne nous reste plus qu’à déterminer le niveau de risque que l’on souhaite prendre sur une ligne. Le risque se mesure avec 2 éléments.

  • La taille de la ligne (personnellement, je ne met pas plus de 10% de mon capital su une action). Cela me permet même dans le pire des cas (L’action perd 100% de sa valeur), de ne avoir plus de 10% de perte sur mon capital.
  • La taille du risque. Le risque est la différence entre le prix d’achat et le stop. Il est de bon usage de ne

Il est important de prendre en compte ces 2 paramètre pour ne pas se surexposer

 

Maintenant que nous avons calculé le risque maximum acceptable, il ne nous reste plus qu’à calculer le nombre d’actions que nous allons prendre. Pour celà il suffit de diviser le risque acceptable par la différence entre le prix d’achat et le stop. Enfin, il faut également vérifier que le nombre obtenu ne dépasse pas le capital maxi par ligne.

Supposons que vous ayez sur un titre un écart de 1€ entre le prix d’achat et le prix de vente. Si votre risque maximum par titre est de 100€, vous pouvez donc acheter 100 titres.Mais si la valeur du titre est de 300€, et que vous achetez 100 titres, votre capital engagé sur un seul titre sera de 30.000€. Si votre capital est de 300.000€, cela peut être envisagé, mais si votre capital est de 60.000€, cela équivaudrait à risquer 50% de votre capital. Il conviendra donc dans ce cas soit de réduire le nombre d’action de maière à ne pas dépasser 10% de votre capital.

avec un capital de 60.000* 10% = 6.000€

6.000/300=20

il sera donc préférable de prendre seulement un maximum de 20 actions.

Avec un capital de 30.000€, la moitié soit 10 actions

Avec un capital de 10.000€, seulement 3 actions.

Dans ce dernier cas, votre risque est alors de 3€, mais les frais font que cette opération a très peu de chance d’être rentable. Il faut alors passer sont chemin et prendre un autre trade plus intéressant.

Savoir ne pas prendre un titre parce que les conditions ne sont pas réunies pour faire une belle opération est un gage de performance.

Alors bien sur, pour calculer tout cela, au départ, j’utilisais une feuille excel. Je notais le cours d’achat, le niveau de stop, et en retour, la feuille excel me restituait la taille de ma  position.

Ca me prenait trop de temps. C’est pour cette raison que pour éviter toutes ces tâches inutiles, j’ai fait en sorte d’afficher les informations dont j’ai besoin directement sur le graphique prorealtime.

Pour peu que le courtier permette de passer les ordres direcement avec prorealtime, c’est très confortable, puisqu’il suffit de saisir es ordres directement sur le graphique.

Ca me fait gagner un temps incroyable, mais surtout, ça me simplifie la vie, et ça m’évite des erreurs.

 

(1) Il existe également des stratégies de vente à découvert qui permettent de vendre un actif que l’on n’a pas, mais pour simplifier, restons simple en parlant d’achat)


Et si c’était à vous de jouer ?

Vous avez lu l’article jusqu’au bout (félicitations, ça fait déjà de vous un investisseur en temps !), mais pourquoi s’arrêter là ? Vos idées, vos questions, ou même vos blagues financières (oui, on sait qu’elles existent !) sont les bienvenues dans les commentaires.

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