Comment pyramider

Le pyramidage consiste à renforcer une position. C’est à dire augmenter le nombre d’actions que l’on possède au fur et à mesure que la position prise est de plus en plus confortable.
C’est une technique contre intuitive, car on est souvent plus facilement attiré par le fait de vouloir refuser d’avoir eu tort, que par le fait de renforcer l’idée d’avoir raison.

Le moyennage à la baisse, consistant à renforcer un position perdante est une mauvaise habitude que prennent souvent les débutants. (Je suis passé par là aussi ;-)).

Lorsque vous choisissez une action, vous devez définir un niveau de perte acceptable. Lorsque ce niveau de perte acceptable est atteint, vous devez vous débarrasser du titre.

Maintenant, si vous avez pris un titre sur lequel vous avez une position gagnante, c’est à dire un titre pour lequel votre situations est confortable, car votre niveau de stop rend votre trade sécurisé, pourquoi ne pas renforcer la position si un nouveau signal d’achat est déclenché sur ce même titre?

Tout d’abord, vous devez définir une limite de votre capital investit sur un seul titre. Pyramider c’est bien, mais il ne faudrait pas que vous vous retrouviez avec un titre qui représente plus de 10 ou 20% de votre capital. (cela peut dépendre de la taille de votre portefeuille). Avec capital inférieur à 10.000€, une position de 20% peut être pertinente.

Avec un capital de 100.000€ ou plus, il est préférable de se limiter à 10%.

Pour pyramider, vous pouvez par exemple prendre une petite position lors de votre premier signal.

Sur l’image ci dessus, vous pouvez voir les signaux d’achat, avec le 1er niveau d’objectif, sur lequel je me sépare généralement de la moitié de mes titres pour alléger ma position. Dès que l’on a vendu la moitié de sa position, on ne peut plus perdre d’argent (sauf en cas de gros gap baissier), puisque l’on peut remonter le stop (la courbe verte sous le graphique montre le niveau de stop).
En ayant allégé sa position, on peut mieux se renforcer lorsqu’il y a un nouveau signal. Cela permet d’avoir une position de plus en plus confortable, car il est plus fréquent qu’une action avec laquelle on est à l’aise nous fasse faire de meilleures performances.

On peut également se servir des ratios de fibonacci (qui peuvent être tracés sur le graphique en cliquant sur une option de l’outil d’aide à la décision).

On voit sur le graphique ci dessus le niveau d’achat possible (trait noir entre le niveau d’objectif (en bleu) et le stop (en vert) pour renforcer sa position pour profiter des retracements, et ne pas acheter au plus haut. On voit le nombre d’opportunités suffisamment fréquentes pour savoir être patient, et ne pas se jeter immédiatement sur un titre de peur de rater le train en marche.


Et si c’était à vous de jouer ?

Vous avez lu l’article jusqu’au bout (félicitations, ça fait déjà de vous un investisseur en temps !), mais pourquoi s’arrêter là ? Vos idées, vos questions, ou même vos blagues financières (oui, on sait qu’elles existent !) sont les bienvenues dans les commentaires.

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